Les tests sur la weed chez la NBA devraient être abolis à jamais

La NBA est connu depuis longtemps pour l’usage récréatif des drogues, et a tristement perdu certains joueurs à cause de cette consommation, comme c’est le cas de Len Bias, mort en 1986 d’une overdose de cocaïne pendant une célébration avec ses coéquipiers, après avoir été sélectionné comme premier joueur par ses propres collègues (-first pick of the list- utilisant le vocabulaire de la NBA) .

Les modifications les plus récentes

Néanmoins, la Ligue a décidé que pour la prochaine saison 2020/2021, ils ne feraient pas de tests aléatoires pour détecter le cannabis.

C’est une grosse affaire pour le sport et pour les joueurs, qui furent injustement jugés pendant longtemps pour avoir consommé du cannabis,.

sans tenir en compte de ses avantages médicaux.

On estime que 85% des joueurs fument pour soulager la douleur, l’anxiété et d’autres courbatures liées au sport. Si l’on considère l’énorme pression que les sportifs supportent lors de ses performances, il est important pour eux de pouvoir accéder au type de médicament de son choix, tant mieux pour le cannabis, qui n’a pas d’effets collatéraux.

L’usage précoce des drogues dans la League

Bien que la cocaïne ait été très utilisé par les joueurs dans les années 1980, les tests n’ont commencé qu’à être effectués à grande échelle alors que différentes disciplines sportives rencontraient des problèmes liés à l’amélioration de performance à cause des stéroïdes.


Dans la NBA, il y eu de grands débats sur les tests au cannabis. Par exemple, dans la NBA, il y a des tests récurrents lors de chaque campagne, au contraire du football ou du baseball, où les joueurs sont testés seulement au début des saisons. C’est donc dire que ces joueurs sont libres de décider sur la consommation de drogues récréatives, tant qu’ils sont sevrés pendant le premier et unique test de drogues fait au début de l’année.

Est-ce juste ?

Chez la NBA, chaque joueur est testé exclusivement sur le cannabis, 4 fois par an. Ceci peut sembler excessif en comparaison avec d’autres sports qui ne testent pas complètement cette substance considérée comme légale pour des raisons médicales et récréatives dans plusieurs états où, ironiquement, la NBA participe.


La décision de retirer le cannabis de la liste de narcotiques de la NBA représente un pas majeur vers sa normalisation dans le monde du sport. De plus, elle donne aux officiers en charge des tests de se focaliser sur un problème plus sérieux comme celui de l’usage des drogues addictives et de l’amélioration de la performance.

L’opinion commune

Certains joueurs au top de la ligue disent que les entraineurs, les présidents et les officiels qui jugent l’usage de l’herbe sont aussi coupables. 

Y aura-t-il des conséquences négatives?

La vrai question que les entraineurs professionnels du sport, et même les fans, doivent se poser est « comment affecte-t-il la performance des joueurs?». 
Et la réponse peut être trouvée, mais pas dans les problèmes historiques d’abus de drogue qui se sont déroulés depuis les années ’80 et qui engendrèrent la mort d’un athlète talentueux, David Thompson.

Ce joueur a souffert d’un grand déclin de sa carrière à cause de l’abus de cocaïne, qui l’a forcé à se retirer à 29 ans, en plein pic sportif. C’est un exemple presque parfait de l’effet que les drogues dures peuvent avoir sur la performance d’un joueur de ce niveau, qui gagna 5 fois le prix ‘all star player’ de la NBA.

Il y a plusieurs histoires similaires chez la NBA,

comme celles de Lewis Loyd, Michael ray Richardson, Walter Davis, Chris Watchburn et Eddie Johnson, entre autres.

La question devrait être: pourquoi?

La question que l’on devrait se poser est : pourquoi les joueurs ressentent le besoin de prendre de la drogue à l’origine? La majorité des joueurs affirment que la cause se trouve dans la pression du jeu et de la célébrité.

Retour aux années ’80

A cette époque, Frank Layden, un manager de la NBA, a affirmé « qu’il n’existe pas une seule équipe de la ligue dont on pourrait être certain qu’elle n’ai pas de problèmes avec les drogues ».  


Un joueur anonyme de la NBA a même dit : « mec, la coke est généralisée dans la ligue, c’est comme de l’eau potable. Ils le font tous pour socialiser.


Alors, maintenant que nous avons une notion de l’histoire de la NBA avec l’abus des substances, allons voir ce que pensent certains joueurs, à propos du cannabis est de sa légalisation dans le sport.

Mat Barnes a commenté

Mat Barnes, un vétéran de la NBA depuis 14 ans, a affirmé dans un entretien chez Bleacher Report

qu’il était habitué à fumer de l’herbe avant presque tous les grands matchs, et que la routine était de « taper la balle, aller à la maison, fumer un joint, faire une sieste, se réveiller, prendre une douche, manger quelque chose et aller au match » 


Il a fumé pendant tout le lycée, l’université et son passage dans le basket professionnel, jusqu’à sa retraite, et il n’a jamais ressenti d’effets nocifs. Son père la cultivait quand il était petit, donc il a connu le cannabis durant sa jeunesse, en volant l’herbe encore humide de la plante de son père.

Autre expérience d’un top joueur


Al Harrington, autre vétéran de la NBA depuis 16 ans, a aussi connu la marijuana au début de sa carrière,

après un mauvaise match dans une mauvaise saison. Apparement, tous les joueurs vétérans de l’équipe étaient enragés contre sa propre performance,

ont décidé de se défoncer, et l’un d’entre-eux lui en a offert un peu. Il a dit « pourquoi pas? », et a toujours fumé depuis ce jour.

Il eut une expérience touchante en offrant un peu de marijuana à sa grand-mère malade, qui avait commencé par dire non à ce qu’elle appelait « Reefer » (un mot à l’origine de la marijuana en Amérique), mais, après l’avoir persuadée,

elle l’a essayée, et la plante a guéri plusieurs douleurs dont elle soufraient depuis longtemps, les deux ont alors pleuré de joie.

Al a été choqué par la puissance de la plante, ne l’utilisant que pour son usage récréatif. Il affirme qu’aujourd’hui, c’est une médecine légitime et qu’elle devrait être traitée comme telle,

pas seulement dans la NBA, mais dans tous les sports, qui devraient la considérer comme « la plante la plus dynamique sur terre ».

La notion générale de la majorité des joueurs

Les vétérans de la NBA ont affirmé n’avoir jamais expérimenté d’effets négatifs ou quoique ce soit qui puisse réduire leurs performances de jeu. Et quelques-uns se sont exprimés à de nombreuses occasions en qualifiant de « match de ouf », un match qu’ils avaient joué après avoir tiré quelques tafs.

Le point de vue des joueurs reflète les actions et les décisions de la NBA en termes de légalité et de compréhension sur cette plante comme une médicament. Je crois qu’il est juste d’affirmer que l’on pourrait assister une abolition complète des tests pour cette substance spécifique, et pas seulement dans la NBA, mais peut-être aussi dans d’autres sports pour les années à venir.
Que pensez-vous de la ligue-alisation? 

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