Dans la religion, l'éthique, la philosophie et la psychologie, la dichotomie du “bien et mal” est très présente.
Dans les cultures manichéistes et de par l’influence religieuse abrahamique, le mal est généralement perçu comme l’antagoniste dualiste du bien, lequel doit prévaloir contre le mal qui doit être battu. Comme dans toutes les bonnes histoires, il y un mec bien et un vilain. Aujourd'hui, on va parler du vilain. Ou pas?
Qui était-il ?
S’il doit y avoir un homme devant être couronné roi Anti-cannabis , il est probable que ce soit Sheldon Adelson, et ce pour une bonne raison.
Magnat milliardaire ayant fait la majorité de sa fortune en volant aux pauvres et aux joueurs de casino, Sheldon était une sorte d'anti Robin Hood. Sa fortune nette est valorisée à 37 milliards de dollars, une figure qui aurait pu probablement mettre fin à la faim dans le monde pour une durée considérable, et réduire la souffrance à une échelle massive en procurant de meilleures conditions de vie pour les gens moins fortunés.
Qu’a-t-il fait?
L'homme ayant la troisième plus grande fortune d'Amérique a malheureusement passé l’arme à gauche à l’âge avancé de 87 ans. Il a toujours soutenu une position très forte contre les drogues, dépensant une grande quantité d’argent pour appuyer l’idée du cannabis étant le mal et donc devant être considéré comme illégal.
Je veux dire, on parle de millions et de millions. Près de 140 millions $ pour vous donner une idée.
Pourquoi a-t-il fait ça ?
Mais la question subsiste, pourquoi lui et son épouse tenaient-ils une posture si inébranlable à ce sujet ? Particulièrement, quand on remarque que sa santé aurait peut-être pu s'améliorer en consommant un peu de CBD .
Malheureusement, il y a un triste twist dans cette histoire de vilain car, en 2005, il perd son fils à cause d’une overdose, et son deuxième fils lui est éloigné à cause d’addictions aux drogues. On peut dire que ses motivations auraient pu être alimentées par le lavage de cerveau que sa génération a expérimenté dans les années du “just say no” (dites juste non) de Nancy Reagan, ainsi que par la tragique perte de son fils.
Alors qu'à la fin, le côté clair gagne la guerre, Sheldon vit suffisamment pour assister à sa chute.
Sa philanthropie perdurera, mais sans combattre le cannabis. N’ignorons pas ses donations auprès de plusieurs écoles, charités universitaires, ainsi qu'à la recherche médicale et bien plus. En considérant ses dons de plusieurs millions, peut-être que tout ce qui est bon a un mauvais côté, et que tous les maux comportent un peu de bon en eux.
