ESPAGNE : Le sous-comité du Congrès se réunira pour la première fois pour discuter du cannabis médical.

Le sous-comité du cannabis médical du Congrès espagnol se réunira pour la première fois le 16 février afin de discuter de la réglementation du cannabis médical. Le sous-comité devrait rendre son rapport au Congrés d’ici l’été.

Un sous-comité pour un objectif : réglementer le cannabis médical en Espagne.

En octobre dernier, le Congrès espagnol a constitué le sous-comité dans le cadre de la Commission de la santé et de la Consommation pour aborder une possible réglementation du cannabis médical. Pour la première fois, le sous-comité se réunira mercredi prochain, le 16 février, pour déterminer un cadre de réglementation du cannabis médical en Espagne. Suite à la proposition du PNV de créer une sous-commission spécifique pour planifier la légalisation du cannabis médical, la Chambre basse a enfin ouvert le débat.  

Comme l'a rapporté ce jeudi l'Observatoire Espagnol du Cannabis Médicinal (OECM), le sous-comité constitue "un premier pas sur la voie de la légalisation, un processus qui a débuté en juin dernier". Le sous-comité devrait préparer un rapport et l'envoyer au gouvernement dans les prochains mois. 

Le débat devrait se terminer d’ici le 30 juin, même si l'OECM a choisi de contenir son optimisme et d'être prudent quant à la communication de dates précises. 

"Nous pensons qu'il est urgent que, dans cette législature, nous puissions avoir un programme de réglementation du cannabis médical basé sur des preuves déjà existantes", a insisté le vice-président de l'OECM, Manuel Guzmán, lors d'un petit-déjeuner informatif avec les médias ce jeudi. Il est certain que les preuves scientifiques défendant les avantages de la légalisation du cannabis médical ne manquent pas. L'OECM a jugé le débat "absurde à l’heure actuelle" puisque plus de quarante pays dans le monde ont déjà réglementé le cannabis médicinal.

300 000 patients pourraient bénéficier de la légalisation du cannabis médical en Espagne.

Selon les estimations, 300 000 patients pourraient bénéficier de la légalisation du cannabis médical en raison de pathologies sévères. 

"Nous parlons de patients souffrant de maladies graves et très invalidantes qui méritent un traitement humain, de patients atteints de cancer, de maladies neurologiques, de douleurs, de fibromyalgie ou d'insomnie chronique", a ajouté Manuel Guzmán.

L'OECM a conseillé au sous-comité de concentrer le débat autour des patients, entre autres, qui aura accès au cannabis médical et comment le gouvernement leur fournira les produits plutôt que de débattre des avantages de la légalisation. 

L'Espagne pourrait suivre la voie du Canada et de l’Israël qui ont choisi des modèles mixtes dans lesquels le gouvernement travaille avec des entreprises privées tout en assurant une couverture sociale aux patients. Ce modèle permettrait aux patients d'accéder gratuitement au cannabis médical et garantirait ainsi que le cannabis reste accessible à tous. 

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