Johnny avait 14 ans la première fois qu’il a connu la marijuana, dans une fête de lycée, alors que la marijuana était déjà légale au Colorado pour les personnes âgées de plus de 21 ans.
Ceci est une histoire qui se conclut par une tragédie quand l’adolescent de 19 ans saute du sixième étage.
Les parents n’auraient pas donné leur consentement sur la consommation de leur fils. Sa mère, Laura Stacks, s’est exprimée en disant “Johnny a obtenu de la marijuana de manière illégale toute sa vie. Il a essayé d’obtenir une carte médicale quand il avait 18 ans, mais aucun docteur ne le lui a donné parce qu’il ne remplissait pas les conditions nécessaires pour assurer son usage sécurisé. Les produits à base de marijuana que Johnny utilisait n’étaient pas des plantes médicinales, mais des Dabs, des concentrés chimiques composés d’entre 60 et 90% de THC et sont présentés sous forme de cristal, comme le crack”.
C’est pour cela que l’adolescent fumait en cachette pendant 5 ans. Johnny n'avait peut-être pas les bons outils?
La mère de l'adolescent, Mme. Stack, a expliqué que “Johnny souffrait d’épisodes psychotiques à cause des dabs entiers de THC qu’il fumait. Il a suivi plusieurs traitements médicaux, comprenants médications, docteurs, thérapistes, psychiatres, et il est aussi passé par différents hôpitaux psychiatriques où il était diagnostiqué en abus sévère de THC.”.
La famille accusa la marijuana d’avoir tué son fils, et la DEA mit aussi son grain de sel dans l’affaire.
Le cannabis était-il vraiment le problème ?
Le Dr. Kenneth Finn, un spécialiste de la douleur physique, a affirmé: “la marijuana est la substance la plus fréquente liée au suicide adolescent au Colorado”.
Selon la DEA, le problème spécifique est le haut niveau de THC, qui est maintenant plus haut que jamais et cause de très dangereux problèmes.
“ Les plantes sont modifiées. Ce n’est plus un produit naturel. Je ne suis pas sûr de la terminologie à employer. Ce sont des altérations génétiques faites par les spécialistes botaniques et scientifiques afin de que la plante soit plus forte” a affirmé M. Dante Sorianello, l’assistant spécial de l’agent chargé de la DEA dans le district de San Antonio.
Ceci est correct. L'abus de THC peut déclencher des altérations psychologiques et du comportement, tout comme l’abus d’alcool. Nous pensons que le problème réel est que Johnny n’a pas pu accéder au type de produit cannabique qui aurait pu l’aider. Ce n’est pas la faute de ses parents, et encore moins de Johnny bien sûr. Le problème naît de l’ignorance sociale sur le cannabis. Si Johnny avait vraiment été conscient de ce qu'il consommait, peut-être qu’il aurait pris une meilleure décision. Il aimait utiliser le cannabis, mais il n’a pas choisi le produit correct. On affirme cela parce qu’il aurait pu avoir accès à des produits de marijuana naturelle dotés d’un équilibre entre les niveaux de CBD et de THC, qui ne génère pas d’épisodes psychotiques. Il existe même des extraits Dab, du type qu’il consommait, riches en CBD, et qui n’affectent pas le système nerveux central.
Aujourd'hui, la famille de Johnny essaie d'empêcher que d’autres adolescents traversent ce que son fils a vécu. Ils ont même créé une organisation sans profit appelée Johnny’s Ambassadors, qui cherche à éduquer les parents et les adolescents sur l’impact des hauts niveaux de THC sur le développement du cerveau, et ses liens avec les maladies mentales et le suicide adolescent. C’est précisément ce dont nous avons besoin.
Nous avons besoin, dans notre société, de plus d’éducation et de connaissance sur le cannabis pour éviter des malheurs comme celui-ci dans le futur.
